Autres œuvres du lendemain. |
|||||||||||||||
Les œuvres du lendemain s'inspirent directement des événements de la vie personnelle d'Olivier Borneyvski |
|||||||||||||||
La question de la vie personnel "Les people" ont toujours fasciné un très large public. Les magazines people s'empilent chez mon dentiste chez lequel j'arrive toujours un peu en avance pour pouvoir les lire en cachette. Cette sensation de médiocrité qui vous envahit furtivement juste avant et juste après la lecture de pareille littérature n'est pas désagréable à petite dose. J'imagine que des prises répétées peuvent conduire à un total désarroi et renvoyer celui qui en abuse à un quotidien sans perspective. Il est de plus en plus difficile d'échapper aux rubriques people présentes un peu partout dans la sphère médiatique. Les revues spécialisées en art classique ou contemporain n'y échappent pas. Certaines tentent d'intéresser leur public par des bio d'artistes riches en détail croustillants de leur vie personnelle sans oublier d'appuyer sur les lieux communs de la vie d'artiste (souffrance, désespoir, vie licencieuse, richesse et décadence, oubli, etc.): "Le Caravage, peintre et assassine" "Les dernières heures de Van Gogh" "Le porno de Géricault aux enchères". Au-delà de ces manipulations commerciales, il est vrai que les historiens de l'art réussissent à éclairer bon nombre d'oeuvres à partir de détails infimes de la vie de l'artiste. Les événements insignifiants deviennent sublimes comme pour nous rappeler la valeur inestimable de chaque instant de notre vie. L'argent Quand je parle de mon projet du Non-objet aux gens, la première réaction n'est pas de rejeter, de se méfier ou d'ignorer le projet, mais de savoir si j'en vit. Bien sûr que je n'en vis pas au sens qu'il faut gagner de l'argent pour vivre. J'ai la chance d'avoir plusieurs métiers qui me permettent de financer mon oeuvre sans me soucier de trouver de l'argent. Au vu de mes fréquentations d'artistes aisés et d'artistes qui le sont moins certaines oeuvres du Non-objet auront directement pour cible les raisons de la précarité de bon nombre d'artistes. Mise en scène Lorsqu'on met en scène un texte dramatique surgissent parfois pendant les répétitions des moments de grâce. Un silence envahit le plateau, les comédiens se regardent, surpris. Le metteur en scène ne bouge plus. Encore endolori par l'émotion d'un instant, il faut maintenant tenter de le retrouver pour le partager avec le monde. Les débutants s'imagineront trouver quelques théories dans leur cursus, les plus aguerris convoqueront leur expérience, les autres simplement heureux d'avoir été émus. La vie nous offre ces moments improbables et tenter de les reproduire conduit les débutants à la mélancolie, les plus aguerris à la nostalgie, les autres prennent simplement le temps de s'en souvenir. |
|||||||||||||||
|